Pour fabriquer 10 grammes d’or, on produit 3 tonnes de déchets toxiques saturés de mercure et de cyanure.
Les nuisances environnementales de l’industrie aurifère ne sont pas si éloignée de celles des déchets nucléaires. C’est un marché de 65 milliards de francs par an, mais qui ne justifie pas une telle atteinte à l’environnement.
Une start-up genevoise commercialise de l’«or propre» extrait en Argentine et en Colombie sans mercure ni cyanure. Son coût est plus élevé, soit 20% plus cher. Plusieurs bijoutiers européens soutiennent cette initiative modeste.
L’idée d’un label «or propre» se discute timidement parmi les entreprises de raffinage d’or, dont les principales se trouvent en Suisse.

Alors, un petit effort et les consommateurs pourrons choisir le label «or propre» ou choisir de ne pas en acheter !