Nulle part ailleurs en Suisse, on ne respire autant d’ozone, de particules fines et d’oxydes d’azote qu’au Tessin. Une situation due principalement à la circulation intense, à la stagnation de l’air qui caractérise souvent le versant sud des Alpes, mais aussi à la proximité de l’agglomération de Milan et de ses nombreuses sources d’émissions. Des accords et des mesures transfrontières s’avèrent donc indispensables.
Le Tessin subit les retombées du smog hivernal milanais. Mais la forte pollution est aussi due à des problèmes locaux. Chaque jour, 3’500 poids lourds traversent le Tessin et y polluent l’atmosphère.
Un ensoleillement intense est cependant un désavantage de taille pour la qualité de l’air, puisqu’il transforme les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) en un gaz irritant, l’ozone.

Environnement 4/07