On sait depuis longtemps que la valorisation des déchets est très importante dans l’économie d’énergie et des matières premières.
Le tri de chacun semble peut-être peu, mais l’ensemble des ménages cumulés représente des quantités de matière faramineuses.
En recyclant une matière, elle ne disparaît pas sous forme de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère et en plus il n’est pas nécessaire de dépenser de l’énergie pour en produire à nouveau.
Les efforts des collectivités dans la mise à disposition d’une infrastructure de tri des déchets sont généralement remarquables et parfois catastrophiques.
Les petites communes ont souvent un choix limité de matière à recycler, elles proposent de récupérer le verre, le papier et la ferraille. On se croirait dans les années 80. Le manque de moyens et parfois de volonté en sont les causes principales.
Des regroupements doivent se faire entre communes et il faut élaborer un réseaux régional voir cantonal afin de mettre à disposition de la population un vrai dispositif de déchetteries.
On voit de tout, des amendes pour les personnes venant d’autres communes, certaines qui n’acceptent pas le PET et obligent les commerçants à le reprendre et d’autres qui ne recyclent que le verre.

Il y a presque autant de diversité de points de recyclage que de commune en Suisse.

En élaborant un véritable réseaux de centres de tri des déchets, on permet ainsi:

  • une diminution des trajets de son domicile vers le centre de tri en s’arrêtant dans le centre le plus approprié, proche du lieu de travail, d’une école ou sur le trajet du supermarché;
  • un grand choix des matières recyclables;
  • un meilleure rendement de ces centres;
  • une diminution des coûts d’installation;
  • un meilleur contrôle;
  • une diminution des transports des matières collectées en optimisant les trajets.